La nutrition est l’un des facteurs majeurs contribuant à la survenue de diverses pathologies. Les autres facteurs sont d’ordre génétique, et liés à l’environnement et au mode de vie : tabagisme, alcoolisme, insuffisance d’exercice physique… Parmi ces facteurs, il est aujourd’hui bien établi que l’alimentation joue un rôle essentiel. Ce point est d’autant plus important que l’alimentation est un facteur sur lequel les possibilités d’intervention existent tant au niveau individuel qu’en termes de Santé Publique et de prévention : information sur la composition d’un régime alimentaire quotidien équilibré, renforcement de la formation des professionnels de santé, amélioration de la restauration scolaire… .

- Les maladies cardiovasculaires

- Les tumeurs malignes. La nutrition intervient sur certains types de cancers (notamment oropharyngés et digestifs : c’est un des chapitres de l’objectif de prévention du plan cancer).

- L’obésité concerne 7 à 10 % des adultes et 16 % des enfants âgés de 7 à 10 ans. En France, sa fréquence augmente chez les enfants de façon inquiétante depuis quelques années.

- L’ostéoporose, qui entraîne une fragilité osseuse exposant les patients à un risque de fractures (en particulier du col du fémur).

- La prévalence du diabète, tous âges confondus, est estimée entre 2 % et 2,5 % de la population générale (plus de 80 % des diabètes sont liés à des surcharges et à des déséquilibres nutritionnels).

- L’hypercholestérolémie concerne près d’un adulte sur cinq (supérieure à 2,50 g/1).
- Un défaut de fermeture du tube neural est présent dans environ une grossesse sur 1 000 ; cette anomalie est le plus souvent liée à un déficit en acide folique.

- La fréquence de la carence en fer est d’environ 30 % chez les enfants âgés de 6 mois à 2 ans ; 14 % chez les enfants âgés de 2 à 6 ans et de 6 % chez les enfants âgés de 6 à 10 ans. Elle atteint également 15 % des adolescentes et environ les deux tiers des femmes en fin de grossesse, une anémie survenant chez plus de 10 % d’entre elles.

- La dénutrition touche environ 4 % des personnes âgées vivant à domicile et 30 à 60 % des personnes âgées hospitalisées.

- L’anorexie, pathologie d’origine essentiellement psychologique qui conduit à une dénutrition sévère, atteint environ 1,3 % des adolescentes âgées de 15 à 20 ans.

- L’alcoolisme qui représente 3,3 % des décès chez les hommes et 1,4 % chez les femmes.


Source : DGS/Sous-direction 5 – Pathologies et santé
et Bureau des systèmes d’information.
8, avenue de Ségur, 75007 Paris.
Rédaction : juillet 2003.

« Adoptée en AG le 5 juin 2008, l’ADLF devient l'AFDN, Association Française des Diététiciens-Nutritionnistes.
La nutrition est définie comme un des déterminants majeurs dans de nombreuses pathologies et comme un facteur pronostique dans l’évolution de certaines de ces pathologies. Et pour répondre aux objectifs de santé publique liés à la nutrition, la mise en œuvre des neufs repères nutritionnels du PNNS nécessite la coopération de professionnels compétents, dont les diététiciens, « acteurs incontournables » dans la prise en charge nutritionnelle comme le souligne le 2e volet de ce programme national. Le diététicien étant le seul professionnel paramédical formé à l’application pratique de la nutrition, corroborer la diététique à la nutrition et positionner le diététicien comme l’expert paramédical de la nutrition devient indispensable, notamment dans un cadre d’harmonisation européenne.

Le terme "nutritionniste" est à ce jour un adjectif qui ne correspond pas à un titre. Il peut donc être utilisé après le titre "diététicien" comme le prévoit d’ailleurs l’Art.L4371-2 du Code de la Santé Publique (« Seules peuvent exercer la profession de diététicien et porter le titre de diététicien, accompagné ou non d'un qualificatif,… »).
Le titre "diététicien" est néanmoins le seul titre qui qualifie notre métier et qui est protégé par la loi. »

2 approches différentes de la prise en charge de l'obésité.


[url] http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafY3Ij.html[/url]

Je vous propose une recette de cake très facile à réaliser et qui change des pains divers et variés pour les fêtes de fin d'année. De plus en plus de grands chefs l'associent au foie gras, je fais pareil ! Des mélanges subtils permettent de transformer un simple gâteau en cake fabuleux : vanille, pistaches, sésame, cannelle/gingembre, cannelle/anis étoilé, cannelle/girofle, cannelle/muscade, cannelle/cumin/safran,... agrémentés ou non de pomme, de banane ou de fruits secs et oléagineux (raisins, abricots, écorces d'orange, noix, noisettes, amandes effilées).

La recette :
150g de farine blanche
50g de farine de sarrasin
1 sachet de levure chimique
80g de pistaches décortiquées
3 oeufs
1 cuiller à soupe de miel
3 cuillers à soupe de cassonnade
1/2 cuiller à café de cannelle
1/2 cuiller à café de gingembre en poudre
1 dl de lait tiède
80g de beurre 1/2 sel fondu

Préchauffer le four à 175°C.

Mixer tous les ingrédients dans un robot sauf les pistaches, pour obtenir une pâte lisse.
Incorporer les 3/4 des pistaches et parsemer le reste sur le cake.

Cuire à 150°C, 25 minutes.

On peut remplacer les pistaches par des graines de sésame : ne pas les mettre dans la préparation mais sur le cake. Elles grilleront à la cuisson et lui donneront un léger goût de noisette.
Ce cake est excellent consommé tiède, ce qui fait ressortir les arômes.

Pour 6 personnes

1 pâte brisée
1 Bon Bresse
4 oeufs
2 cuillers à soupe de farine tamisée
2 cuillers à soupe de crème fraîche allégée
Sel, poivre du moulin, muscade

Ecraser le Bon Bresse avec les oeufs.
Incorporer la farine tamisée, la crème.
Saler, poivrer, rajouter la muscade.
Verser la préparation sur une pâte brisée et passer au four 40 minutes, thermostat 6/7.


Servir avec une salade frisée au vinaigre de Xérès et à l'huile de noisette.
Ou avec des légumes chauds : tranches d'aubergines et de poivrons grillés.

Bon appétit !

Cabinet diététique de Bourg en Bresse

Florence Noël
Diététicienne diplômée d'Etat

Rééducation Nutritionnelle
Visites à domicile
Formation

Mon parcours

Diplômée de l'Institut Universitaire de Technologie de Lyon

Formations complémentaires

Diplôme Universitaire en Diététique Supérieure, Nancy
Diplôme Universitaire en Troubles du Comportement Alimentaire, Paris

Expérience professionnelle
Expérience hospitalière : convalescence, rééducation, alcoologie, gériatrie, soins palliatifs
Interventions à la MSA, à l' EDF, en école maternelle auprès des parents, en Institut de Formation en Soins Infirmiers, en restauration scolaire, auprès de médecins généralistes, de baby-sitter de l'Association Familiale de l'Ain
Cabinet libéral ouvert en 2006

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Adopter de nouvelles habitudes alimentaires n’est pas toujours simple même si chacun sait ce qu’il faudrait faire : abandonner une façon de faire et d’être est une remise en question de soi. La volonté ne suffit pas toujours et une aide est parfois la bienvenue pour pointer les erreurs et accompagner le changement. Une écoute attentive est primordiale dans toute prise en charge, il est donc nécessaire d’y consacrer du temps.

Formation

Interventions sur tous thèmes ayant trait à la nutrition : équilibre alimentaire, alimentation en cas de pathologies, alimentation de la personne âgée,...

Où me trouver et comment me contacter ?

Centre de Santé des Baudières
24 Allée de la Petite Reyssouze
01000 BOURG EN BRESSE

Tél : 06.07.95.24.64
Courriel : fnoeldieteform@yahoo.fr

Le cabinet se situe dans le quartier des Baudières derrière la Médiathèque Roger Vailland. De nombreuses places de parking gratuites sont à votre disposition. Le quartier est également accessible par le Boulevard Saint Nicolas.
Le Centre de Santé est au rez-de-chaussée et regroupe une psychologue, un ostéopathe et quatre infirmières.



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